Les plus forts souvenirs sont ceux de Mont Noir, parce que j'ai appris à aimer tout ce que j'aime encore: l'herbe et les fleurs sauvages mêlées à l'herbe; les vergers, les arbres, les sapinières, les chevaux et les vaches dans les grandes prairies; ma chèvre à qui mon père avait doré les cornes...
Marguerite Yourcenar Les yeux ouverts
e retrouver, c'est aussi se mettre en accord avec la nature et son environnement, de pratiquer le jardinage en accord avec soi-même.
Assis paisiblement, sans rien faire,
Le printemps vient, et l'herbe croit d'elle-même.
Poème zen
Le terme "naturel" a été préféré à "sauvage" pour rester fidèle à notre propos: le jardin est un espace séparé du monde sauvage par une clôture. Cultivant des plantes dites sauvages dans notre jardin, on pourra juger ce geste en une tentative de "domestication".
La littérature jardinière classique nous dit que le père du jardin dit "sauvage" est William Robinson, jardinier irlandais qui le premier intégra dans ses massifs des plantes sauvages et rustiques. Cependant un autre jardinier, Jorn de Précy, moins connu, commença ses expériences de jardin sauvage en 1860; William Robinson fit éditer The Wild Garden en 1870. On peut se demander qui a influencé l'autre? mais on peut penser aussi que cette idée germa en même temps en divers lieux chez divers personnages, comme ceci se passe souvent. Une autre célèbre jardinière, Gertrude Jekyll, une amie commune à ces deux jardiniers, faisait souvent appel aux conseils du premier et les historiens des jardins botaniques affirment que deux de ses jardins avaient été conçus par J. de Précy.
Celui-ci peut prendre différents aspects, selon le terrain, sa nature et sa composition, la végétation environnante, boisé ou non, l'exposition et surtout selon le goût et le savoir-faire du jardinier; il peut être sous-bois, jardin très touffu, maîtrisé ou dirigé, prairie fleurie, lande de bruyères ou rocaille, ou un gracieux mélange de cette diversité.
A l'origine, il était créer uniquement dans un but esthétique et de contemplation. Aujourd'hui si ces critères sont toujours présents, il est aussi destiné à protéger et attirer la faune locale. Dans le notre, nous favoriserons les plantes botaniques qui, souvent se trouvent délaissées, y joindrons quelques plantes destinées à notre alimentation, sans oublier celles dont les oiseaux raffolent, les plantes mellifères, aromatiques et médicinales, joignant ainsi l'utile à l'agréable.
Les ouvrages sur l'ordonnancement des jardins insistent sur l'harmonie des couleurs et le jardinier doit se faire coloriste, aquarelliste ou peintre. Le jardin naturel qui se veut la représentation d'un petit coin de nature ne s'embarrasse pas de telles exigences! Par contre, il y en a d'autres et le jardinier doit se faire observateur de la nature et assembler ses plantes, non pas en fonction de leur floraison, la nature s'en moque, mais de la sociabilité des plantes.
On devra donc créer plus qu'un jardin mais un microsystème ou chaque plante ou chaque groupe de plantes devra prendre place parmi ses compagnes et veiller plus que jamais, à maîtriser les plus envahissantes (consoude, lamier, orties... ou qui se ressèment abondamment: alliaire, anthrisque...).
Le grand bonheur de ce type de jardin est l'étude du monde végétal et animal que celui-ci permet. Une multitude d'insectes seront attirés, les formes et les couleurs des différentes plantes vous étonnerons et c'est un véritable plaisir que d'observer ce type de jardin.
Il faut reconnaître que pour l'esthétique, il est préférable de grouper une même plante plutot que de la dessiminer.
elon les types de végétation implantée, la culture sera différente. Ainsi s'il s'agit d'une lande de bruyères, l'intervention de l'homme sera des plus réduites; s'il s'agit d'une prairie, deux fauchages annuels seront suffisants, mais s'il s'agit d'un jardin composé de diverses plantes, annuelles, bisannuelles et vivaces, la présence du jardinier sera quotidiennement indispensable.
C'est au bout de la deuxième année que les plantes prendront possession du terrain, notamment en laissant grainer les fleurs, qui d'elles mêmes trouveront leur place; il suffira de maîtriser cet ensemencement sauvage, les plantes les plus faciles risquant d'étouffer les plus fragiles... de même qu'il sera nécessaire de limiter l'extension de certaines d'entre elles (fougères et certaines graminées par ex.)
La plantation devra être serrée afin d'obtenir un effet de masse, ensuite les plantes trouveront d'elles même leur bon emplacement, se retrouveront par taches naturellement composées.
Des compositions plus soignées pourront apporter des effets de profondeur ou d'intimité afin de faire naître chez le visiteur des émotions, des souvenirs, des sensations ou des sentiments pour qu'il ait envie de rester, de se promener encore, de découvrir et non lui laisser un sentiment d'ennui et de déjà vu.
L'entretien se limitera à controler l'expansion de certaines plantes et à enlever les indésirables.
evant le choix immense des végétaux que nous procurent la nature et les pépiniéristes pour la création de jardin je dus faire un choix et je choisis ceux représentatifs de ma région et adaptées au terrain. Cependant selon l'exposition, j'ajoutais des plantes que l'on ne trouve plus dans la nature afin de les réintroduire; il en est ainsi des plantes messicoles tels les bleuets, éliminés par les désherbants et de bien d'autres qui peuplaient les prairies de fauche, remplacées par la monoculture du ray-grass.
Chaque brin d'herbe a sa part de rosée.
Sagesse chinoise
n cultivera un maximum de plantes botaniques, selon les terrains et l'exposition:
- des achillées - Achillea millefolium - aux fleurs blanches;
- l'alliaire - Alliaria officinalis - fleurissant tôt au printemps;
- des actaea -
- des agapanthes - Agapanthus -
- des anémones - Anemone nemerosa et pulsatilla -
- des asters - Aster -
- de la benoîte - Geum urbanum - aux fleurs jaunes;
- des chélidoines - Chelidinium majus;
- des méconopsis - Méconopsis cambrica - bisannuelles ou vivace aux fleurs en bouquet rose vif;
- des coquelourdes - Lychnis coronaria - vivaces ou bisannuelles aux fleurs rouge magenta, feuillage gris argenté, se ressemant d'elles-mêmes;
- des digitales - Digitalis - aux fleurs multicolores;
- du dompte venin - Vincetoxicum hirundinaria - vivace aux fleurs blanchâtres étoilées et de culture facile;
- des doronics - Doronicum pardalianches - à fleurs jaunes et de culture facile;
- des fougères
- des fraxinelles- Dictamnus albus -
- des gauras - Gaura lindheimeri - aux fleurs aériennes blanches ou roses;
- des géraniums - vivaces rustiques aux fleurs rouges, mauves, violettes, roses, bleues ou blanches;
- des glaïeuls sauvages - Gladiolus illyricus - proche de G. byzantinus, répandu dans les jardins;
- des hellébores - Helleborus fœtidus, viridis et niger - vivaces rustiques aux fleurs blanches ou verdâtres;
- des iris chrysographe, foetida et cristata -
- des Julienne des Dames - Hesperis matronalis - vivaces ou bisannuelles à fleurs odorantes lilas ou blanches;
- du lin - Linum usitatissimum - vivace dont les fleurs bleues s'épanouissent tout l'été;
- de la lunaire - Lunaria - ou monnaie du pape, qui se ressème allègrement;
- des lupins - Lupinus - en terre acide, dont certains, d'origine américaine, sont vivaces;
- des lys blancs - lilium candidum - jaune - lilium bulbiferum - martagon - lilium Martagon - et de Saint-Bruno - Paradisea liliastrum
- des lys des Pyrénées - Pyrenaicumm - aux fleurs jaune teinté de vert et pointillé de noir;
- des narcisses;
- du pastel des teinturiers - Isatis tinctoria - bisannuelle aux fleurs jaunes en corymbe;
- des perce-neige et nivéoles;
- des pieds d'alouette - delphinium - de diverses couleurs;
- de la potentille anserine - Potentilla anserina - aux fleurs jaunes;
- du sarrasin - Fagopyrum exculentum - plante aux tiges rougeoyantes en automne;
- des soucis des champs - Calendula arvensis - annuelle aux fleurs jaune orangé;
- du cerfeuil musqué - Myrrhis odorata -
- des sceaux de Salomon - Polygonatum multiflorum aux fleurs blanches en forme de clochettes, en sous bois.
Certaines pourront être trouvées dans la nature comme:
- l'aigremoine- Agrimonia eupatoria - aux fleurs jaunes;
- l'asaret - Asarum europaeum -
- la bétoine - Stachys ou Betonica officinalis - aux fleurs pourpres en faux épi terminal;
- la bruyère - Erica - si le sol le permet;
- des campanules - Campanula - aux clochettes bleues;
- la cardamine - Cardamine pratensis - aux printanières fleurs blanc rosé;
- la centaurée jacée - Centaurea jacea - aux fleurs pourpres clair;
- la douce-amère - Solanum dulcamara
- l'épilobe - Epilobium angustifolium -
- l'épervière piloselle - Hieracium pilosella - aux fleurs jaunes;
- l'eupatoire - Eupatorium cannabinum - aux fleurs purpurines;
- la ficaire - ranunculus ficaria - aux fleurs jaunes d'or;
- la fumeterre - fumaria officinalis - aux fines fleurs couleur lilas;
- la jacinthe des bois;
- le lamier - Lamium - comme plante tapissante;
- les mauves - Malva alcea et sylvestris - aux fleurs roses;
- la molène - Verbascum thapsus ou bouillon blanc;
- la nummulaire - Lysimachia nummularia -
- les primevères - Primula
- la pulmonaire - Pulmonaria - aux fleurs printanières bleu violacé;
- la salicaire - Lythrum salicaria - aux grandes hampes pourpres;
- des sauges - Salvia - de différentes couleurs;
- la tanaisie - Tanacetum vulgare;
- les véroniques - Veronica - aux jolies fleurs bleu azuré;
- la vipérine - Echium vulgare - aux jolies fleurs bleues mellifères.
Pour structurer l'espace on ne manquera pas de cultiver quelques plantes architecturales:
- des angéliques - Angelica silvestris et Angelica archangelica -
- de la berce - - Heracleum sphondylium-
- des campanules pyramidales - Campanula pyramidalis
- un gunnera - Gunnera magellanica -
- de grands lys - Lilium giganteum -
- des chardons gris - Onopordum acanthium -
- des acanthes - Acanthus mollis -
A ces plantes seront ajoutées, des plantes aromatiques et médicinales.
Quelques légumes tels que les salsifis dont les fleurs sont très décoratives et dont les graines pourront être récoltées, des cardons, des bettes rouges, de l'arroche.
ancolies | campanules | digitales |
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fougères | géraniums | sauges |
l n'est pas question ici de cultiver, quoiqu'elles aient leur charme, les "herbes de la pampa" - Cortadelia - qui ont envahi les jardins et occupent maintenant les espaces sauvages en supplantant les espèces locales, mais plutôt des graminées plus discrètes et celles dont les graines peuvent nourrir les oiseaux.
-Andropogon hallii- fleurit en septembre; -Avena sativa- Avoine -Briza maxima et media; -Carex- aux nombreuses espèces; seul le Carex pendula tend à l'envahissement; -Chasmanthium latifolium- aux belles couleurs automnales; -Deschampsia cespitosa- aux fines panicules dorées; -Festuca- ou fétuque, forme des touffes en forme de hérisson; -Hordeum jubatum- ou orge à crinière; |
-Imperata- à la couleur rouge qui pourra être mise en valeur par d'autres graminées de couleur verte; -Melica ciliata- aux épillets verts devenant blanc crème; -Miscanthus- de 0,40 à 3,50m selon les variétés; -Molinia- ou molinies- atteignent 1 à 2m selon les variétés; -Pennisetum- ou herbe aux écouvillons; -Setaria italica, Panicum italicum- millet des oiseaux; -Spartina pectinata- à belle allure;culture facile; -Stipa- très aérienne, souple et fine; |
Quelques chardons | Circium eriophorum |
Echinops |
Echinops ritro |
Eryngium planum |
Carlina acaulis |
Eryngium des Alpes |
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Quelques graminéess | Briza maxima |
Fetuca glauca |
Imperata cylindrica |
Melica ciliata |
Stipa |
Stipa barbata |
es chardons dont on se débarrasse généralement feront partie du jardin sauvage; comme les graminées, certains fournissent des graines pour les oiseaux.
-Cardère- Dipsacus fullunum-
-Chardons- Carduus et Cirsium- dont on compte une quarantaine d'espèces; Cirsium eriophorum appelé cirse se cultive en bisannuelle mais se ressème abondamment.
-Chardon aux ânes ou onoporde- Onopordon acanthium- aux fleurs rouges réunies en gros capitules isolés,
-Chardon béni- Cnicus benedicus- à fleurs jaunes,
-Chardon des Pyrénées- Carlina acaulis- protégé, énorme fleur très décorative, aux pétales argentés,
-Chardon-Marie- Silybum Marianum- aux gros capitules de fleurs rouges et larges feuilles bordées de pointes épineuses et parcourues par des nervures blanches;haut. jusqu'à 1,50m.; les jeunes feuilles peuvent se consommer en salade ou cuites comme les épinards.
-Chardon violet- Echinops ritro- fleurit en été et sert dans les bouquets secs, variété 'Veitch's Blue' d'un bleu plus foncé.
-Panicauts- Eryngium alpinum, giganteum, planum et campestre- bien que ce soient des ombellifères!
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Les petits mammifères
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Les oiseaux
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Les reptiles
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Les insectes
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e creusement de la mare peut se faire à la mini pelle et ne représente pas de difficulté particulière si l'on ne tombe pas sur de la roche.
Cependant on devra terminer manuellement car la mare ne devra pas donner l'apparence d'un trou creusé mécaniquement mais devra apparaître comme une grande flaque d'eau, de profondeur progressive, de pentes variées et de bords irréguliers afin d'acclimater différentes sortes de plantes et selon divers plans. Il sera nécessaire, avec un niveau constitué d'un tuyau en plastique transparent de tracer le pourtour de la mare et de parfaire son tracé et sa profondeur.
Plus le volume d'eau sera important, moins elle sera sensible aux changements de température; donc mieux vaudra qu'elle soit profonde!
L'étanchéité peut se faire de trois façons:
- en coulant du béton ajouté d'un adjuvant, sur une armature ferraillée, ce qui implique également des coffrages sur certaines pentes de la mare,
- par une bâche en plastique épaisse reposant sur un lit de sable,
- par le tassement d'une couche d'argile, procédé de nos aïeux, sur toute la surface de la mare.
Le premier procédé demande une bonne main d'oeuvre et offre peu de possibilité dans la forme de la mare; c'est aussi
un travail harassant à moins de pouvoir se faire livrer du béton, ce qui implique une mare d'une certaine importance.
La bâche est un procédé plus souple; cependant elle est relativement fragile; en cas de curage, s'il y a accident, il ne s'avère pas possible de la réparer par suite de son séjour dans l'eau. Des réalisations présentent des mares entourées de pierres cimentées ou non, pour cacher les bords; ces expédients retirent tout le caractère naturel de la mare, lui donnent un aspect rigide et artificiel (ou alors, parlons d'un bassin). De plus, elle est totalement non biodégradable.
J'ai donc choisi la troisième solution qui peut se mettre en oeuvre de 2 façons:
- acheter la quantité d'argile nécessaire chez un marchand de matériaux, un briquetier, tuilier ou fabricant de carrelages, et la damer (on loue des dameuses); une couche de 20 à 30cm est recommandée.
- acheter des briques non cuites chez ces artisans qui pourront alors vous les fournir à des longueurs plus conséquentes pour en garnir la mare. On pose une première couche, la brique posée à plat, la seconde couche, perpendiculairement à la première et la troisième, perpendiculairement à la deuxième. Nous obtenons alors une couche d'argile de 5cmx3=15cm. Ce procédé est le plus satisfaisant car, s'il est long à mettre en oeuvre, il ne présente pas de difficulté particulière, les éventuels défauts seront vite colmatés par l'argile qui gonflera au contact de l'eau et au pire, nous apporteront de la bentonite que l'on peut trouver chez les fournisseurs d'amendements biologiques ou de produits pour la céramique, argile qui a la faculté de gonfler au contact de l'humidité; les bords de la mare auront un aspect naturel et il sera facile d'établir une végétation riveraine. De plus vous leur donnerez la forme que vous aurez choisi et la réalisation du trop-plein sera des plus faciles. Cependant ce procédé est le plus onéreux de tous.
On peut également utiliser les briques sur 2 couches, en les posant sur champ.
Une fois établie, l'argile peut être recouverte de terre, ce qui fera de votre mare un petit écosystème complet.
Le trop-plein peut alimenter une citerne faite de buses enterrées, empilées sur un fond d'argile ou un coin de prairie humide où la culture de l'orchis tacheté et de plantes des milieux humides sera possible.
L'entretien de la mare se limite à controler le développement de plantes envahissantes, à curer la mare des feuilles s'accumulant à l'automne et à extraire des éléments rendant l'eau trouble et peu engageante.
n étudiant la végétation des mares environnantes, vous pourrez connaître les plantes qui coloniseront naturellement votre mare au bout d'un an ou deux; les autres plantes devront être acquises dansle commerce.
Prés des étangs et dans les zones marécageuses, on trouve facilement une flore aquatique convenant au jardin sauvage:
On pourra récolter les graines la saison venue et les éparpiller à l'emplacement de la mare; cependant il parait plus simple, si la plante n'est pas protégée, d'en prélever dans la nature au printemps et de les installer à la place choisie.
Betula nana, Calla palustris, Carex buxbaumi et limosa, Droseras, Eriophorum gracile, Hammarbya paludosa, Liparis loesilii, Lycopodiella inundata, Primula farinosa, Schoenus ferrugineus, Scheuchzeria palustris, Spiranthes aestivalis.
Aldrovanda vesiculosa (Gironde, Landes, Midi), Caldesia parnassifolia, Elatine brochoni, Isoetes boryana (Sud-Ouest), Marsilea quadrifolia et strigosa, Pilularia globulifera, Potamogeton varifolius (Gironde, Landes), Typha elata
Alisma graminifolia, Damasonium polyspermum (Midi), Gratiola officinalis, Hibiscus palustris (Landes, Pyrénées atlantiques), Lysimachia tryrsifolia, Lythrum thesioides (Gard, Drome) et tribracteatum, Oenanthe foucaudi, Pulicaria vulgaris, Renunculus lateriflorus (Hérault, Haute-Loire), lingua, macrophyllus (Midi), nodiflorus, ophioglossifolius et revelieri (Corse,Var), Thorella verticillinundata.
Carex hordeistichos, Dryopteris cristata, Gentiana utriculosa, Gladiolus palustris, Iris sibirica, Leucoium asestivum, Orchis laxiflora ssp palustris.
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Il est interdit d'introduire des espèces étrangères.
Tous les amphibiens européens sont protégés.
n pourra introduire quelques poissons d'étang comme le vairon, l'able de stymbale ou l'épinoche en faible nombre, mais ceci est cause de problèmes car la mare doit être assez riche de matières nutritives; sinon, c'est une cause de maladies pour ces poissons et de déséquilibre biologique.