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Le verger chez les artistes

Les peintres

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En littérature

Le verger de Daphnis et Chloé.

"Vrai est que le verger était une bien belle et plaisante chose et qui tenait fort de la magnificence des rois. Il s'étendait environ demi-quart de lieue en longueur et était un beau site élevé, ayant de largeur cinq cents pas, tel qu'il y paraissait à l'oeil un carré allongé. Toutes sortes d'arbres s'y trouvaient: pommiers, myrtes, mûriers, poiriers comme aussi des grenadiers, des figuiers, des oliviers, en plus d'un lieu de la vigne haute sur les pommiers et les poiriers, où raisin et fruits mûrissaient ensemble, l'arbre et la vigne entre eux semblaient disputer de la fécondité. C'étaient là les plants cultivés, mais il y avait aussi des arbres non portant fruit et croissant d'eux-mêmes, tels que platanes, lauriers, cyprès, pins; et ceux-là, au lieu de vigne, s'étendaient des lierres dont les grappes grosses et déjà noircissantes contrefaisaient le raisin. Les arbres fruitiers étaient au dedans vers le centre du jardin, comme pour être mieux gardés, les stériles aux orées tout à l'entour comme un rempart et tout cela clos et environné d'un petit mur sans ciment. Au demeurant tout y était bien ordonné et distribué, les arbres par pied distant les uns des autres; mais leurs branches par en haut tellement entrelacées que ce qui était de nature semblait exprès artifice. Puis y avait des carreaux de fleurs, dont nature avait produit certaines et l'art de l'homme les autres: les roses, les oeillets, les lis y étaient venus moyennant l'oeuvre de l'homme; les violettes, les narcisses, les marguerites, de la seule nature. Bref, il y avait de l'ombre en été, des fleurs au printemps, des fruits en automne et en tout temps toutes délices..."

Longus- Daphnis et Chloé

En poésie

"Le verger du roi Louis" nom sous lequel est connu le poème publié sous le titre "Ballade des Pendus" écrit par Théodore de Banville. lire
Ce poème est également un hommage à François Villon et à sa "Ballade des pendus".
gravure

 

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